jeudi 30 mars 2017

CANICULE - La France aussi a ses rednecks !

Vous savez ? Ces habitants de l'Amérique profonde, bêtes, racistes, qui sentent la transpiration et la crasse incrustée...
Ces "oubliés" qui manient si bien le banjo chez John Boorman, la tronçonneuse chez Tobe Hooper , ou le flingue et le fusil à pompe chez Rob Zombie.
Le redneck, un produit typiquement américain donc, que l'on trouve généralement dans son Texas natal, le cul posé sur un rondin ou une vieille carcasse rouillée de machine agricole, nageant dans une salopette trop grande, essuyant la sueur accumulée sous sa casquette tâchée de graisse tout en reluquant sans vergogne aucune le rebondis postérieur de sa petite cousine, ou la lourde poitrine d'une frangine qui étend du linge (car le redneck est consanguin aussi...).
Le redneck est aux États-Unis ce que le béret/baguette est à la France. Une A.O.C., un produit d'origine (in)contrôlée. Maintes fois imité, jamais égalé, à la saveur unique.
Et en 1984, justement, un réalisateur français, et non des moindres, tente lui aussi de s'approprier cette figure, et le crie haut et fort : "La France aussi a ses rednecks !". Et ils sont dans la Beauce, eux aussi isolés, et écrasés par une chaleur infernale alors qu'ils cultivent  des céréales à perte de vue.