lundi 2 janvier 2017

31 - Running Man à la sauce rednecks

 "In hell, everybody loves popcorn..."
                                      Doom-Head


31, le nouveau bébé de Rob Zombie, sort le 4 janvier par chez nous, en DTV (Direct To Video, directement en vidéo), donc sans passer par nos chères salles obscures...
Excepté pour une poignée d'amateurs chanceux, qui ont pu le voir au début du mois de décembre, dans la magnifique salle du Max Linder Panorama, dans le cadre du PIFFF (Paris International Fantastic Film Festival, le Festival du Film Fantastique de Paris, donc...). Amateurs chanceux dont j'étais, pour une fois...






En 2003 sortait, directement en vidéo, déjà, le premier effort cinématographique du rockeur Rob Zombie, La maison des 1000 morts (House of 1000 corpses).
Rob Zombie avait réussi, mine de rien, en un peu moins de 20 ans, à imposer non seulement son style musical, entre guitares saturées et électro bondissante (paraît qu'on appelle ça de l'indus...), dont les blockbusters des 90's n'ont pas pu se passer, mais aussi à créer un univers visuel cohérent, à la croisée de ses influences rock (KISS, Alice Cooper...) et de sa passion pour le cinéma d'horreur (son premier groupe, White Zombie, s'est vu ainsi nommé en référence au méconnu film de Victor Halperin, tourné en 1932, avec Bela Lugosi).
Le bonhomme n'ayant jamais caché ses ambitions cinématographiques, et s'étant fait la main quelques années durant sur les clips de son groupe (dont l'un fut récompensé aux MTV Music Video Awards en 1995), il était tout naturel pour lui d'enfin sauter le pas, et de passer à la réalisation d'un long-métrage, d'horreur, bien sûr.




En 2003 donc, La maison des 1000 morts n'avait guère surpris son monde. On y retrouvait l'esthétique foutraque, barrée, sentant la sueur et la poussière, que Rob Zombie avait déjà développé dans ses clips comme lors de ses concerts.
L'artiste y assumait, sans surprise, et en toute franchise, son amour d'un cinéma d'horreur frontal et dérangeant, dont le porte-étendard reste, encore aujourd'hui, l’indétrônable, manifestement insurpassable, et complètement traumatisant, Massacre à la tronçonneuse (Texas Chainsaw Massacre, Tobe Hooper, 1974).

Si certains ont pu, légitimement, reprocher à ce premier essai son côté un peu trop fourre-tout et bordélique, son rythme chaotique, ou ses ruptures de ton déstabilisantes (la dernière demi-heure flirte carrément avec le fantastique), certains plans, certaines scènes, certaines idées de mise en scène (le massacre des policiers, avec cette géniale plongée complètement silencieuse !) laissaient entrevoir bien plus que la simple transposition réussie d'un univers personnel au cinéma : la naissance, tout bêtement, d'un bon réalisateur.




La suite n'a fait que confirmer ces soupçons :

 - The Devil's Rejects (2005) : œuvre puissante au réalisme sec, incroyablement mûre comparée à La maison des 1000 morts (narration et mise en scène d'une redoutable efficacité, nettement plus maîtrisées !) et parvenant à réellement nous faire aimer les pires salopards de la création !

- Halloween (2007) : remake culotté du chef d’œuvre de John Carpenter, osant la voie opposée à celle du Maître, à savoir l'approfondissement psychologique de Michael Myers, cassant ainsi son image de croque-mitaines surnaturel, tout en redonnant ses lettres de noblesse à cette figure séminale du slasher (les films avec un tueur masqué), grâce à des meurtres d'une brutalité inouïe !

- Halloween II (2009) : une suite encore plus personnelle, et sans concession, abattant, avec un mauvais esprit délectable, pendant ses quinze premières minutes, la carte du remake consciencieux, avant de partir dans la direction opposée, tout en demeurant parfaitement cohérente avec les bases posées par son prédécesseur.

Et enfin, The Lords of Salem (2012), qui en a décontenancé plus d'un en jouant d'une étonnante sobriété visuelle, lorgnant davantage sur le surnaturel réaliste friedkinien de L'exorciste, tout en sachant ménager des visions subtilement équilibrées, jouant sur l'imagerie grotesque traditionnelle du satanisme, et une atmosphère lourde et pesante.


Sheri Moon Zombie dans The Lords of Salem


Ces deux derniers films constituaient de réelles prises de risques pour le réalisateur, manifestement désireux de rendre des copies personnelles, à mille lieux des standards actuels du genre, et cherchant systématiquement à déjouer les attentes des spectateurs en leur offrant autre chose que ce qu'ils sont venus chercher.
Deux films qui, hélas, ont donc, par leurs propositions radicales, consommé la rupture avec une bonne partie des fans de la première heure, qui se sont purement et simplement perdus dans les intentions de l'artiste.

Et débarque à présent 31, nouveau projet enfanté dans la douleur.
En effet, après avoir longuement préparé un métrage aux antipodes de ses précédents (un film de sport tournant autour d'une équipe de hockey sur glace), mais qu'il ne parvint finalement pas à monter, Rob zombie décide de partir aussitôt sur un autre projet, plus petit, moins ambitieux, et davantage dans la veine qu'on lui connaît. Bref, il s'agissait de lutter contre la frustration en tournant rapidement quelque chose, pour le plaisir !

Pour autant, le film fut loin d'être simple à monter, Zombie allant jusqu'à lancer une campagne de financement participatif afin d'en boucler convenablement la post-production. Voilà qui en dit long sur les difficultés qu'a pu rencontrer le cinéaste, aussi économique qu'ait pu être pensé le projet.
Il a beau évoquer la dévotion des fans de films d'horreur (tout à fait vraie !), et leur plaisir (sincère !) de pouvoir participer à un tel projet, d'y apporter eux-mêmes leurs pierres, aussi petites soient-elles, il n'en demeure pas moins que voir un réalisateur faire appel au crowdfunding pour boucler le financement de son film est un phénomène inquiétant, que l'on espère ne pas voir se généraliser.
D'autant qu'il ne s'agît pas là du premier film d'un inconnu, tourné avec les moyens du bord. Rob Zombie n'est pas né de la dernière pluie. Il jouit déjà d'une belle réputation, et la grande majorité de ses films ont rempli plus que convenablement les poches de leurs financiers.


Malcolm McDowell interprète Father Napoleon, l'un des mystérieux organisateurs du jeu 31


Bon, et alors, qu'en est-il de ce fameux 31 que tous les avides pratiquants du téléchargement illégal n'ont de cesse de conspuer depuis des mois ?
Après avoir (enfin !) découvert la bête, si on doit reconnaître que nous ne sommes effectivement pas devant le meilleur film de son auteur, on peut aussi affirmer que l'on est loin de la purge tant vilipendée.  

D'entrée de jeu, Zombie annonce la couleur, via le noir et blanc d'une longue séquence introductive, au cour de laquelle un personnage brise le quatrième mur et s'adresse directement à nous, les yeux dans les yeux.
Maquillage dégoulinant sur une face blafarde barrée par un rictus de fierté, voici Doom-Head, qui se lance dans un long monologue, pour nous expliquer que non, il n'a rien d'un clown, et qu'il n'est pas là pour nous faire marrer. C'est dit, on est là pour en baver !
De longues minutes avant que Zombie ne se décide à nous révéler qu'il y a bien un contre-champ, et une victime à laquelle s'adresse le bourreau. Un condamné, ligoté sur une chaise, qui sait son heure venue.

Une intro pour le moins troublante, complètement hors de propos dans ce qui nous a été vendu comme un petit survival décomplexé. Un psychopathe philosophe, adepte des longs discours (là où la plupart des grandes figures du genre sont parfaitement mutiques : Jason, Leatherface, Michael Myers, pour ne pas les citer...) achevés à généreux coups de hache.
Joli tour de force de la part du réalisateur, qui parvient tout à la fois à rassurer ses fans (image, son, décors, dialogues, son univers est bien reconnaissable), tout en brouillant déjà les pistes par une mise en scène et un contenu surprenants. Prometteur !


Doom-Head (Richard Brake) se considère comme un grand artiste...


La suite, hélas, sans démériter, n'atteindra jamais le même degré d'efficacité.
Après un générique classique, composé d'images projetées en 16 mm craspec sur fond de rock sudiste, comme l'apprécie le réalisateur (on pense de suite aux génériques de The Devil's Rejects), on a droit aux traditionnelles scènes d'exposition du genre, avec un groupe d'amis voyageant dans la promiscuité d'un camping-car, sur les routes désertiques de ce que l'on imagine être le Texas. D'autant plus traditionnelles, que l'action se déroule en 1976.
Les 70's, une décennie chère aux fans du genre, puisque, outre Massacre à la tronçonneuse, elle a notamment vu naître les malades de La dernière maison sur la gauche (Last House on the Left, Wes Creaven, 1972), les cannibales de La colline a des yeux (The Hills Have Eyes, Wes Craven, 1977), Judd et son sympathique saurien dans Le crocodile de la mort (Eaten Alive, Tobe Hooper, 1977), ou encore Michael Myers dans La nuit des masques (Halloween, John Carpenter, 1978), pour ne citer que les plus célèbres.
 
Toujours exigeant dans son écriture, Rob Zombie continu de jouer avec les codes du genre, s'échinant à nous esquisser des personnages hors normes, loin des clichés pullulant dans le genre. Ici, nous n'avons pas affaire à un énième groupe de jeunes en villégiature bière/joints/forniquage, mais à des adultes confirmés. En l'occurrence, une petite troupe de forains, réunis autour de l'autorité naturelle d'une médium (Meg Foster, déjà sorcière dans The Lords of Salem, et dont les amateurs se souviendront de la présence hypnotique dans Invasion Los Angeles (They Live !, John Carpenter, 1988).


Roscoe (Jeff Daniel Phillips) et Charly (Sheri Moon Zombie) vont-ils gagner la partie ?


La mise en place est donc ultra-convenue, mais nous présente un groupe de marginaux, manifestement réunis par les accidents de la vie, et semblant vivoter comme ils le peuvent.
Une joyeuse bande qui pourrait vite devenir attachante, si, hélas, les dialogues et le jeu des comédiens n'étaient aussi outrés. C'est bien simple, ils en font des caisses ! Rob Zombie met de suite la pédale au plancher, faisant prononcer des répliques d'une rare vulgarité, à des comédiens qu'il dirige vers les cimes de la caricature.

Si le trait forcé et exagéré correspond bel et bien à l'univers du réalisateur (rappelons nous de La maison des 1000 morts...), il présente hélas un inconvénient majeur : il réduit considérablement les possibilités d'identification du spectateur avec l'un ou l'autre des personnages du film. En clair, ça manque sérieusement d'empathie. Ce qui risque de poser problème pour un film d'horreur, où il est capital que le spectateur s'identifie aux victimes, pour que puisse naître au moins un petit sentiment d'inquiétude.
Mais là, tous les potards sont à fond, pour un film qui va faire de l'excès son crédo.


Charly (Sheri Moon Zombie), une victime qui ne va pas se laisser abattre gratuitement


Très rapidement, nos "héros" sont kidnappés, et se réveillent ligotés dans une usine abandonnée. Là, à la lueur d'une multitude de candélabres, trois joyeux drilles, vêtus à la mode du XVIIIe siècle (et menés par Malcolm McDowell, le fameux Alex de Orange Mécanique (The Clockwork Orange, Stanley Kubrick, 1971)), leur annoncent qu'ils vont devoir "participer" à un "jeu".
Les règles en sont simples : lâchés dans cet immense labyrinthe industriel, ils vont devoir tenir douze heures face aux malades mentaux armés jusqu'aux dents que l'on va lancer à leurs trousses. A commencer par... un nain nazi ressemblant à une caricature miniature d'Hitler et qui s'exprime... en espagnol ! (n'en jetez plus, je suis conquis !)
Le premier d'une sympathique galerie de cinglés aux allures aussi grotesques qu'inquiétante.

 
Sick-Head, l'incroyable nain psychopathe nazi, interprété par Pancho Moler



Commence alors une sorte de Running Man gore à la sauce rednecks, dans lequel Rob zombie se fait clairement plaisir !
Décors d'usine désaffectée envahie de rouille, et de tout un bric-à-brac faisant ressembler le tout à une sorte de croisement entre un cirque et une maison hantée de fête foraine; tenues des assassins, affichant croix gammées, tutus et maquillages immondes de saleté; tronçonneuses et battes cloutées permettant des mise à mort bien sanglantes... Les fans du réalisateur seront en territoire connu. On se croirait en plein spin-off de La maison des 1000 morts !

Entre certains festivaliers chanceux (mais ils sont peu) et ceux qui ont téléchargé illégalement le film (beaucoup trop nombreux !), on a pu lire et entendre, ici ou là, que Rob Zombie avait réalisé un film décérébré, à la violence gratuite, fort décevant après ces précédentes œuvres. Amusant quand on sait à quel point il a pu être critiqué en proposant un film aussi sobre et peu démonstratif que The Lords of Salem...

Mais, au nom de quoi un réalisateur de films, fan du genre au sein duquel il officie, n'aurait-il pas le droit de s'offrir une petite récréation ? Une œuvre peut-être moins pertinente, mais qui délivre quand même son petit quota de sensations fortes. Surtout dans les conditions dans lesquelles le film a été fait : écrit et tourné dans l'urgence, pour se défouler, et (se) faire plaisir... Hein ? Qui a décrété que c'était interdit ?


Roscoe (Jeff Daniel Phillips) tente de mettre une raclée à Psycho-Head (Lew Temple)


D'autant que le survival ici présent, pour être bancal, n'en est pas moins, de temps à autres, pertinent. Bien plus, en tous cas, que beaucoup de productions actuelles réalisées à la pelle.

Outre le premier plan, pensé pour déstabiliser, Rob Zombie n'hésite pas à insister sur le malaise créé par le comportement de certains "gentils".
Ainsi, cette scène où, après avoir perdu l'un des leurs, plusieurs d'entre eux se bâfrent grassement lorsqu'ils trouvent une table leur proposant un copieux repas. Sous le regard écœuré de leurs compagnons...
Ce que certains s'avèrent aussi capables de faire pour survivre, provoquera de franches interrogations, voir de sérieuses réprobations, chez ceux qui en sont les témoins. Notamment lorsque, non contente d'avoir asséné à son agresseur plusieurs coups de couteaux, Sheri Moon Zombie retourne chercher une batte pour l'achever sauvagement, ou lorsqu'elle encourage vivement l'un de ses compagnons d'infortune à "finir" l'un de leurs assaillants, y prenant manifestement un certain plaisir.
Nous sommes ici dans une thématique pour le moins classique du survival : même les plus civilisés (donc non-violents) peuvent devenir des bêtes sauvages (donc violents) quand ils sont traqués par la Mort incarnée, mais le réalisateur parvient à y apporter un petit plus de nuance, certes très léger (je vois d'ici venir les critiques), mais bien présent.


Psycho-Head et sa tronçonneuse, ici dépourvue de chaîne pour la sécurité du tournage


Oui, on peut en effet déplorer que Zombie ne développe pas davantage ces passages, et ne fasse pas de ces idées le propos principal de son film, jouant la carte de la suggestion (quasiment tout passe par les regards...), et jamais celle de l'explication.
Non, le réalisateur semble privilégier le rythme de ses montagnes russes, qu'il veut riche en sensations.
Sensations qu'il tente de créer, notamment, via un usage abusif de la caméra portée, qui devient littéralement hystérique dés que l'action s'emballe.
Un procédé non seulement galvaudé, mais surtout particulièrement irritant, la grande majorité des scènes d'action devenant difficilement lisibles, surtout quand elles sont filmées dans le noir, ou à coups de flashs stroboscopiques.
Certes, Rob Zombie est suffisamment talentueux, et soigneux, dans ces cadrages, comme dans son montage, pour ne jamais vraiment nous perdre, mais il y a quelque chose de franchement agaçant à le voir user d'un truc de mise en scène aussi facile, et, osons le dire, indigne de son talent.
Ça, plus le surjeu souvent agaçant des comédiens, il y a effectivement de quoi énerver...
Mais ce sont finalement là les seuls réels points noirs du film.
 
Curieusement, l'une des plus belles images du film...


D'autant que ce dernier comporte une vraie belle surprise, en la personne Doom-Head.
Un personnage que soigne particulièrement Rob Zombie, lui faisant l'honneur d'ouvrir le bal, mais également de le clore, et lui offrant la place de plus grand psychopathe de la région. Le mec qu'on appelle en dernier recours. Si dangereux qu'il en inquiète ses employeurs, mais si talentueux dans l'art d'occire son prochain, qu'il en devient indispensable.

Son interprète (Richard Brake, l'ambulancier décapité au début de Halloween II) semble s'être beaucoup amusé avec ce personnage, qu'il parvient à rendre totalement crédible, dans l'excès (la discussion avec la prostitué) comme dans la retenue (le face à face avec Sheri Moon Zombie), et remarquablement inquiétant. Notamment lorsque, s'apprêtant à entrer en jeu, il s'assène lui-même quelques coups de poing au visage afin de parfaire son maquillage, et de bien se mettre en conditions.

Un personnage lui aussi plus fouillé que les psychopathes habituels du genre, semblant supporter la médiocrité de son existence quotidienne en s'auto-proclamant Artiste de la mise à mort, au talent démesuré. En somme, une sorte de rock star du meurtre !
Une idée intéressante (bien que, là aussi, hélas, très vite survolée), qui apporte aux dernières scènes du film un joli supplément de sens, et d'âme.
Particulièrement lors de la toute fin, une série de plans magnifiquement cadrés et montés, sur laquelle résonne l'entêtante balade rock Dream On d'Aerosmith, et qui parvient, l'espace de quelques secondes, à retrouver le trouble et la tension de la scène d'ouverture.






31 ne marquera donc certainement pas l'Histoire du cinéma d'horreur, c'est clair. Pas plus qu'il ne restera dans nos mémoires comme l'une des meilleures œuvres de son auteur.
Il s'agît d'un petit film étrange, mal fichu par bien des aspects, et irritant par le surjeu quasi constant de ses interprètes (Sheri Moon Zombie était bien meilleure dans le registre plus sobre de The Lords of Salem).
Mais c'est aussi un petit survival tout à fait honnête, tendu, rythmé, offrant une belle galerie de malades mentaux, et des mises à mort généreuses en hémoglobine. Le tout avec une forme, et un (léger) fond, tout à fait raccords avec l'univers de Rob Zombie.

Tout dépendra donc probablement de l'amour que vous portez à l'univers du rockeur-réalisateur, comme du degré d'indulgence dont vous vous sentirez prêt à faire preuve lors du visionnage.
On aurait, certes, aimé voir quelque chose de plus pertinent et de mieux abouti (oui, c'est vrai, Rob Zombie est capable de faire dix fois mieux !), mais, en l'état, cette petite récréation gore et méchante peut tout de même faire du bien par où elle passe...


Jipi 


31, Etats-Unis / Angleterre, 2016
Réalisation et scénario : Rob Zombie
Interprétation : Sheri Moon Zombie, Meg Foster, Jeff Daniel Phillips, Kevin Jackson, Lawrence Hilton-Jacobs, Richard Brake, Malcolm McDowell... 



La bande annonce de 31, en VO



La bande annonce de 31, en VF



Crédits photos : imdb.com, collider.com, joblo.com, metalinjection.net, miviepilot.com, pinterest.com, senscritique.com, smellslikerock.net, youtube.com 


 

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