lundi 7 novembre 2016

Captain Fantastic

"Ce n'est pas un signe de bonne santé mentale d'être bien adapté à une société malade."
Jiddu Krishnamurti


Tiens, une fois n'est pas coutume, abordons ici un film qui, malgré son titre, n'appartient ni au domaine du fantastique, ni au registre de l'horreur.
Une bande-annonce plutôt pas mal ficelée (entendez par là, qui ne laisse pas l'impression d'avoir raconté tout le film, et parvient même à intriguer...), ainsi qu'une paire de conversations avec une paire d'amis, ont fait naître en moi un élan de curiosité propre à me guider vers la salle obscure la plus proche exhibant l'affiche qui suit sur sa devanture.
Et puis, ayant plutôt bien aimé The Grand Budapest Hotel, j'étais plutôt content d'aller voir le nouveau Wes Anderson.




jeudi 13 octobre 2016

Première Nuit Nanarland, le compte-rendu tardif, mais épique !

En cette année 2016, voit le jour la douzième édition de la désormais fameuse Nuit Excentrique !
Ah bah non, en fait, c'est la première Nuit Nanarland me dit-on... Bon, c'est plus pareil alors... Ah bah si me dit-on, c'est exactement pareil !
C'est juste que pour d'obscures raisons juridiques, maintenant que l'évènement s'est déplacé au Grand Rex, après dix ans de fidélité à la Cinémathèque Française (oui Môssieur, on n'y projette pas que de l'art et essai poussiéreux, à la Cinémathèque Française, n'en déplaise...), et suite au retrait du partenariat de cette dernière institution, les organisateurs n'ont plus le droit d'utiliser le nom Nuit Excentrique.


vendredi 26 août 2016

Dernier train pour Busan ! La Corée sauve l'été !

Décidément, cette année, les claques ciné nous viennent (une fois encore !) de Corée du Sud !
Après le sublime et nihiliste The Strangers, de Na Hong-jin, sorti au mois de juillet dernier, voici donc que débarque en nos salles ce fameux Dernier train pour Busan (DTPB, pour les intimes), précédé d'une réputation des plus flatteuses. Quoique...
"Le film qui enterre littéralement World war Z !", a-t-on pu lire un peu partout... Mais comme World War Z n'a convaincu de ses "qualités" que les néophytes qui n'avaient jamais vu de films d'infectés, voire un public généralement réfractaire aux films d'horreur, ce n'était  peut-être finalement pas si compliqué que ça de l'enterrer...



mercredi 24 août 2016

Suicide Squad : "Mais puisqu'on vous dit qu'on est méchants !"

Quelle déception ! Quelle cruelle et amère déception !
Non, Suicide Squad n'est pas le grand film de super méchants qu'il aurait du être. En fait, il ne s'agît même pas d'un film de sales gosses...

 

jeudi 4 août 2016

American Nightmare 3 : Elections

"Nous ne vénérons plus le Christ, Mahomet, ou Yahvé. Nous vénérons Smith & Wesson !"
                                                                                                           Carmelo Johns - American Nightmare 2 : Anarchy


Ah, on les aime bien les American Nightmare (The Purge en VO) ! Ils ont comme un petit goût de bonne vieille série B à l'ancienne, rappelant les Assaut (Assault on Precinct 13, 1976), New York 1997 (Escape from New York, 1981), et Invasion Los Angeles (They live, 1988) de John Carpenter. Toutes proportions gardées hein, DeMonaco n'étant pas le nouveau Big John non-plus...



jeudi 28 juillet 2016

Independance Day Resurgence

Il y a 20 ans, avec Independance Day (ID4, pour les intimes), Roland Emmerich avait réalisé un blockbuster hallucinant, incroyablement impressionnant et spectaculaire grâce au meilleur des effets spéciaux, digitaux et physiques, du moment.
On avait encore jamais assisté sur un grand écran à de pareilles scènes de destruction massive. Des vaisseaux spatiaux gigantesques déclenchaient des explosions monumentales, embrasant des quartiers entiers, faisant voler voitures et camions en tous sens et réduisant en miettes la Maison Blanche ! C'était il y a 20 ans, et, il faut bien le reconnaître, du strict point de vue technique, c'était quelque chose.


mercredi 27 juillet 2016

"C'est quand-même un beau cadeau de cinéma quoi..." - Julien Seri

En voilà un qui vient de loin !
Night Fare, c'est le bébé d'une poignée de têtes brûlées suicidaires, qui, un soir, se sont dits : "Allez merde quoi, on fait un film !!!". Et ils l'ont fait, avec très peu de moyens, en très peu de temps, mais avec beaucoup d'envie.



jeudi 30 juin 2016

Who we gonna call ???


Bon, ça ne vous aura certainement pas échappé, mais la vague de remakes (refaire)/reboots (recommencer) qui déferle sur Hollywood, depuis de très nombreuses années maintenant, atteindra cet été l'un des plus hauts sommets des glorieuses 80's de notre enfance.
Un de ces titres qui vous terrifiaient quand vous étiez gosses... Enfin, du moins, qui terrifiait l'auteur de ces lignes, qui l'a découvert en visionnant deux fois de suite la cassette, un mercredi, après l'avoir enregistré la veille, certainement grâce au Ciné-Mardi de TF1. 
Un de ces films devenus un monument indéboulonnable de la pop-culture, et l'objet d'un culte vivace, entretenu à grands coups de re-visionnages entre potes, de jeux vidéos, de jeux de rôles, de comics, de dessins animés, et même de Legos. J'ai nommé, mais vous l'aurez évidemment tous reconnu dés le titre de cet article : Ghostbusters, alias SOS Fantômes (quel titre !) par chez nous ! 
Et oui, Ghostbusters III débarque cet été été dans nos salles. Enfin presque...





Il ne s'agira pas ici d'analyser ou de répertorier les raisons, nombreuses et toutes excellentes, qui ont permis à une paire de comédies fantastiques des années 80 de devenir une œuvre culte (au sens noble du terme, hein, et non commercial, même si bon...).
Il ne s'agira pas non-plus de descendre gratuitement, et bêtement (ce qui va souvent de paire), un film que personne n'a encore pu voir, puisqu'il ne sort que le 15 juillet aux Etats-Unis, et le 10 août en nos belles contrées.

vendredi 17 juin 2016

Au cinéma : THE WITCH

La voici donc enfin ! Cette bête de concours qui défraye toutes les chroniques et n'a de cesse de faire parler d'elle partout où elle passe ! Le film censé redorer le blason de la peur au cinéma : The Witch, ou la persécution d'une paisible famille de fermiers par une vicieuse sorcière.
Alors, qu'en est-il, finalement, de cette œuvre qui s'est frayée un chemin jusqu'à nos salles obscures, précédée à la fois des plus hauts éloges (pour certains, c'est juste le meilleur film d'horreur de ces dix dernières années !), comme des pires critiques (pour d'autres, ce n'est rien d'autre qu'un ballon de baudruche déjà dégonflé) ?


vendredi 27 mai 2016

A l'intérieur, émouvante chair


« Filmer des choses horribles, mais de façon belle et poétique. »
 Alexandre Bustillo
 scénariste et co-réalisateur




        Récemment, j’ai exhumé une vieille BO de ma petite collection. Une que j’avais adorée en son temps, celle composée par François-Eudes Chanfrault pour le film A l’intérieur. Et, en redécouvrant cette composition, je me suis pris une belle claque.
        Du coup, j’ai forcément eu  une grosse envie de revoir le film, dont le DVD prenait la poussière, depuis quelques années déjà, sur mon étagère. Dont acte, et, rebelote, je me suis repris une belle claque, comparable à celle que j’avais déjà reçue à l’époque de la sortie en salle de cette petite perle rouge et noire, première œuvre de deux jeunes réalisateurs, Alexandre Bustillo et Julien Maury.